Philippe Folliot souhaite faciliter l’implantation des petites retenues collinaires

Mercredi 23 juin, le Sénat a débattu du projet de loi Climat & Résilience en séance publique. Dans ce cadre, le sénateur a souhaité déposer un amendement visant à faciliter l’implantation de retenues collinaires, sur simple déclaration administrative.

Cet amendement, en soulevant plusieurs questions importantes, a suscité l’intérêt de nombreuses sénatrices et sénateurs, et a mené à un débat prolongé et constructif, qui donne de bons espoirs pour sa reprise lors des discussions sur le projet de loi 3DS (ex 4D). Les sénatrices et sénateurs ont, lors des prises de paroles, pour la plupart, soutenus l’initiative de Philippe Folliot.

Les retenues collinaires sont des ouvrages de stockage remplis par les eaux de surface et les eaux de ruissellement, et qui fonctionnent comme de petits barrages. Ces eaux sont utilisées ensuite dans les domaines de l’irrigation agricole principalement.

Ces retenues sont complexes à mettre en place, car une étude d’impact et diverses démarches administratives sont nécessaires pour confirmer leur autorisation. Elles répondent pourtant à un besoin de stocker l’eau parfois urgent pour les agriculteurs, qui souffrent de la difficulté à construire des retenues de petite taille. Le débat a également permis de clarifier le rôle des retenues collinaires, qui ne pompent pas mais ne font que récupérer l’eau de pluie, et constituent ainsi une aide conséquente pour les agriculteurs, sans impacter l’environnement lorsqu’elles sont de petite taille.

L’amendement déposé par le sénateur vise ainsi à substituer à un régime complexe une simple déclaration et un délai de deux mois dans le cas des projets de petites retenues collinaires.

La discussion s’est achevée sur un rejet de l’amendement, mais le sénateur continuera à approfondir ce sujet à l’occasion des discussions sur le projet de loi 3DS, débattu dans quelques semaines.

Philippe Folliot souhaite faciliter l’implantation des petites retenues collinaires