- L’ORDINATEUR QUI « CHARCUTE »
Philippe FOLLIOT a toujours défendu les principes et les valeurs qu’incarne la République. Comme il l’avait fait avec courage, pourtant membre de la majorité de l’époque, pour le très contesté redécoupage des circonscriptions législatives, c’est dans ce même esprit qu’il a dénoncé un redécoupage scandaleux, ruralicide et partisan, annoncé en catimini durant la trêve des confiseurs (le 30 décembre 2013). Alors que celui-ci n’entraînera aucune économie (23 cantons mais toujours 46 conseillers départementaux), il critique le manque de concertation autour de ce projet qui aboutit à un dangereux déséquilibre entre zones rurales et urbaines (le canton de Lacaune sera 80 fois plus étendu que celui d’Albi 1). Il déplore que «l’exception montagne» ne s’applique pas au Tarn, ce qui aurait permis une meilleure représentation des zones rurales. Enfin ce redécoupage ne respecte aucune logique des territoires, ni des intercommunalités ni même des quartiers au sein des villes. Contrairement à ce que voudrait faire croire le PS départemental et Monsieur CARCENAC, à la manœuvre de bout en bout, ce n’est pas un ordinateur du ministère de l’intérieur qui, « tout seul », a procédé à ce charcutage électoral ! On ne musèle pas le peuple à coups de ciseaux et très souvent de telles pratiques opaques et partisanes se retournent contre leurs auteurs…
- SIVENS : « LA PATATE CHAUDE »
Comment a-t-on pu en arriver là ? Alors que cette retenue est dix fois moins importante que Razisse ou trente fois moins que le Laouzas, comment peut-on laisser « pourrir » la situation de la sorte ? Une zone de non-droit au cœur du département, des voisins totalement excédés et désemparés, une ministre qui « enfume » tout le monde avec de nouveaux experts pour un nouveau rapport, un président du Conseil Général « absent, hors course » qui décide « seul », sans débat ni vote, de la suspension de travaux, des subventions européennes menacées … chaque jour qui passe rend de plus en plus improbable la reprise des travaux. En fait, tout cela est clair comme de l’eau de … roche (pas de Sivens !) : le but est de gagner du temps pour dire qu’après on sera trop près des élections départementales de mars pour décider et on « refile la patate chaude » aux successeurs. Quel courage !!!