Sécurité : réunion de travail en préfecture

Le vendredi  9 mars, le préfet du Tarn, M. Jean-Michel MOUGARD, avait convié les parlementaires du Tarn, dont Philippe FOLLIOT, à une réunion de travail et d’information visant à leur présenter les résultats de la politique de sécurité et de maintien de l’ordre menée dans le département du Tarn.

Il ressort des statistiques présentées par le préfet que :

  • Les faits de criminalité constatés en 2017 sont stables par rapport aux années précédentes, mais que leur taux d’élucidation est en forte progression (+ 8,70%) ;
  • Les atteintes aux biens diminuent, tout comme le nombre de véhicules volés, les vols avec violence, les violences physiques crapuleuses ou les infractions à la législation sur les stupéfiant ;
  • En revanche augmentent les atteintes volontaires à l’intégrité physique (notamment les violences familiales et sexuelles), la mortalité routière ainsi que les escroqueries, notamment sur internet.

Un point sur le volet terrorisme a aussi été fait à l’occasion de cette réunion. Il a principalement été question des personnes fichées « S » et des moyens de surveillance des mouvements radicaux en œuvre dans le Tarn.

Au regard de ces résultats, les services de police et de gendarmerie du Tarn mettent la priorité en 2018 sur la prévention des cambriolages et des arnaques à destination des séniors qui en sont les première victimes, sur la lutte contre les violences de couple et faites aux femmes et sur la lutte contre la consommation et le trafic de stupéfiants en renforçant la participation citoyenne et en entretenant la présence et le contact quotidien entre la population, les élus et les forces de l’ordre.

Au niveau national, l’arsenal législatif et réglementaire sera progressivement enrichi pour répondre à ces problématiques qui se posent dans notre territoire. En cours, l’expérimentation de la Police de Sécurité du Quotidien (PSQ) entrainera la création de 10 000 postes dans les services de l’ordre sur le quinquennat, la simplification de la procédure pénale, la forfaitisation de certaines infractions pour « taper les délinquants où ça fait mal » ou encore la substitution de personnels opérationnels par des personnels administratifs pour traiter les tâches indues et permettre à ces premiers d’être effectivement présents sur le terrain.

Au niveau local, les premiers effets des principes de la PSQ se ressentent déjà avec la reconstitution en cours d’un escadron départemental de sécurité routière pour la gendarmerie ainsi que d’une brigade anti-criminalité à Castres pour la police.

Sécurité : réunion de travail en préfecture