Philippe Folliot rencontre les associations caritatives de la circonscription

Surplus alimentairePhilippe Folliot a reçu dernièrement les membres et présidents d’associations caritatives pour échanger autour de la thématique de la gestion des surplus alimentaires.

Il y a trois mois, Philippe Folliot déposait sur le bureau de l’Assemblée nationale une proposition de loi relative à une meilleure gestion locale des surplus alimentaires. Ému par un reportage télévisé qui dévoilait la manière dont les moyennes et grandes surfaces se débarrassaient des produits dont la Date Limite de Consommation (DLC) était dépassée (jetés dans des containers et aspergés d’eau de javel), Philippe Folliot a décidé d’interpeller les membres du gouvernement et ses collègues députés.

Alors que les denrées collectées par les diverses associations caritatives diminuent, la « ramasse » quotidienne auprès des grandes et moyennes surfaces reste faible. Il apparaît donc intolérable aux yeux du député de gaspiller ces surplus alimentaires.

Dans ce texte législatif, le député souhaite mettre en place des circuits courts donnant aux collectivités locales la possibilité de gérer ces surplus alimentaires. Cette nouvelle mission viendrait compléter le travail des associations caritatives locales.

Les associations présentes étaient nombreuses : certaines nationales, telles le Secours Populaire, le Secours Catholique, l’Entraide Protestante, la Banque Alimentaire, l’UDAF ; d’autres locales telles Bébé Câlin, l’épicerie sociale de l’Albigeois, l’Escale 81…

Après une présentation de son texte de loi, Philippe Folliot a consacré une partie de la réunion à écouter les représentants des associations évoquer les problématiques qu’ils rencontrent au quotidien. Tous ont fait part de leur difficulté à s’approvisionner auprès des grandes surfaces. Parmi les gérants, certains sont effectivement sensibilisés à cette question et réservent une partie de leurs stocks à ces associations, tandis que d’autres se déclarent contraints par les normes draconiennes encadrant la gestion des surplus, et qui les empêchent d’agir à leur guise.

Les membres présents aspirent à une meilleure prise en considération de leurs préoccupations par les magasins, à des aides plus conséquentes de la part des collectivités territoriales afin, notamment, de se procurer des véhicules réfrigérés et payer les loyers de leurs permanences.

Plusieurs solutions ont également été suggérées au député pour compléter son texte de loi. Une première tend à instaurer des réunions qui rassembleraient représentants des banques alimentaires, associations, grandes et moyennes distributions afin de mettre en œuvre une politique commune et ainsi optimiser l’organisation pour un gain de temps et d’efficacité. Une autre vise à institutionnaliser un calendrier de « ramasse » pour que les magasins ne soient pas continuellement sollicités et que ceux-ci soient davantage disponibles aux demandes des associations.

Reste donc à faire remonter ces revendications au niveau national et de nouveau à la tribune de l’Assemblée nationale, pour que les associations caritatives puissent continuer dans les meilleures conditions, le travail remarquable qu’elles effectuent au quotidien.

 

Philippe Folliot rencontre les associations caritatives de la circonscription