Philippe FOLLIOT en visite parlementaire à Taïwan

Philippe FOLLIOT et Andrew YANG, Vice-ministre de la Défense  Taiwanais
Philippe FOLLIOT et Andrew YANG, Vice-ministre de la Défense Taiwanais

Non reconnu par l’essentiel de la communauté internationale, Taïwan, 23 millions d’habitants, est de facto indépendant de la Chine. En conséquence de quoi, il n’y a aucune relation diplomatique entre la France et Taïwan (revendiquée par la Chine) et l’essentiel des relations entre les deux états se font dans un cadre parlementaire.

C’est dans ce cadre qu’une délégation conduite par Monsieur François BROTTES, Président du Groupe d’études à vocation internationale France/Taïwan et Président de la Commission des affaires économique de l’Assemblée nationale, et composée de Monsieur Henri JIBRAYEL, Député PS des Bouches-du-Rhône, de Madame Corinne ERHEL, Député PS des Côtes-d’Armor, de Monsieur Jean GRELLIER, Député PS des Deux-Sèvres, de Monsieur Frédéric BARBIER, Député PS du Doubs et de Philippe FOLLIOT, Député UDI du Tarn, s’est rendue durant quelques jours à Taïwan au moment des fêtes de fin d’année.

Au-delà d’éléments de connaissance de la culture taiwanaise (visite d’un temple bouddhiste avec un ancien chef d’entreprise international), certaines rencontres, au plus haut niveau, ont eu lieu, en présence de Monsieur Olivier RICHARD, Directeur (Ambassadeur) de France à Taipei.

En sa qualité de commissaire à la défense, Philippe FOLLIOT est plus particulièrement intervenu dans le cadre de la rencontre avec le vice-ministre taiwanais de la Défense, Andrew YANG. Échange au cours duquel ils ont parlé de la toute puissance militaire de la Chine et des tensions en Mer de Chine autour des îles Senkaku. Au cours d’une rencontre avec le vice-ministre des Affaires économiques, Francis LIANG, il a plaidé la cause d’Airbus auprès des autorités taiwanaises qui, via une fondation, contrôle de fait la première compagnie aérienne “China Airlines”. Répondant aux inquiétudes du député Tarnais, le vice-ministre a précisé que l’appel d’offres serait ouvert sur des critères économiques et non politiques, malgré la pression du gouvernement américain pour vendre des Boeing. Pour que des relations soient durables, elle doivent être équilibrées et compte tenu de l’important déficit commercial de la France, vis-à-vis de Taïwan, un rééquilibre est envisageable via une vente commerciale.

Philippe FOLLIOT en visite parlementaire à Taïwan