La fragilité du Castres Olympique

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Logo du Castres Olympique

Dans ces mêmes colonnes à plusieurs reprises, nous insistions sur le fait qu’aujourd’hui l’attractivité dans la compétition des territoires se joue sur l’image. Celle de notre ville est pour beaucoup, pour ne pas dire essentiellement portée par le C.O. Bien qu’étant le club du Top 14 le moins aidé des collectivités, mairie en tête, et d’avoir un stade malgré son charme des moins adapté de l’élite, class é 11ème sur 14 en 2011, le club doit son rang actuel sur le plan financier à son généreux sponsor et mécène M.Pierre Fabre et sur le plan sportif, au fait d’avoir les deux meilleurs entraineurs de France, (rapport budget-résultats). Aucun autre évènement n’est capable d’attirer les médias nationaux et de rassembler près de 10 000 personnes tous les 15 jours à Castres, pas même le couteux et éphémère festival « A Tue-Tête ». Chacun sait que si les deux entraineurs sont partis, au lieu d’être les Novès et Vern Cotter de Castres, c’est aussi peut-être parce que les équipements et infrastructures du stade municipal Pierre Antoine, (réceptif, loges, écrans géants, restauration, animation hors match) ne sont plus à la hauteur des enjeux et de leurs ambitions pour le club et sur le moyen terme. Dommage que Pierre Antoine ne soit pas à…l’Albinque.

Castres Ensemble : Philippe Foliiot, Nicole Jeanrot, Jacques Mestre.

Tribune Libre n°218

La fragilité du Castres Olympique