Editos

Mal à la République !

Edito de la Lettre d’information n°122 du mardi 04 décembre 2012 Le triste vaudeville que nous joue l’UMP depuis 15 jours a des effets terriblement dévastateurs dans l’opinion. Accusation de fraudes, de triches, coups bas, insultes…le congrès de Reims du P.S et le piteux affrontement Aubry/Royal, sont surpassés par le duel Copé/Fillon. Mon propos n’est pas de jeter un peu plus d’huile sur un feu déjà bien attisé, mais de clamer haut et fort mon dégoût de ces pratiques délétères, de ces comportements égocentriques à mille lieux de ce qui devrait être l’honneur du politique : le sens de l’intérêt général.Plus…

La famille en question

Édito de la lettre d’information n°121 du 25 octobre 2012   A l’heure où notre pays s’enfonce dans une crise sans précédent, où les clignotants, les uns après les autres, virent au rouge, avons-nous besoin de débats et projets clivants qui, au-delà de notre pacte républicain, touchent aux fondements même de notre société ? Il y a quelques temps, j’avais fustigé « les fractures » relatives au débat sur l’identité nationale dans un ancien édito (n°69 du 12-02-2010) ou celui lancé par le Président de l’UMP, Jean-François Copé, sur l’islam, que j’avais qualifié « d’inutile et d’incertain », aujourd’hui, j’ai les mêmes doutes surPlus…

L’Europe et nous

Édito de la lettre d’information n°120 du 12 octobre 2012   Alors que l’Union Européenne vient de se voir attribuer le prix Nobel de la Paix pour avoir contribué à pacifier le Vieux Continent depuis plus d’un demi-siècle, on peut qualifier de passionnelle, et parfois d’irrationnelle, notre relation à l’Europe. Nul ne saurait contester que la construction de l’Europe a depuis 70 ans apporté à notre continent, tout au moins dans sa partie occidentale, paix et stabilité, cela n’est pas rien et c’est même l’essentiel. Voguant au gré des pulsions fédératrices de quelques visionnaires, et de l’égoïsme frileux de quelquesPlus…

Une éclaircie de rentrée

Édito de la lettre d’information n°119 du 14 septembre 2012 Après un printemps plein de promesses, un été plein de diversions, nous risquons d’avoir un automne plein de…désillusions. Comme me le disait il y a quelques mois un économiste de renom, on peut se faire élire sur des ambiguïtés en cachant la vérité, mais on ne peut pas gouverner sans courage et lucidité. Au printemps, nombre de candidats, dont celui qui a gagné, ont tout fait pour masquer la vérité aux Français, et voilà que celle-ci nous rattrape plus vite que prévu.