80 ans du droit de vote des femmes en France “Il reste beaucoup de chemin à faire pour l’égalité ici, pour les droits civiques partout”

Quatre collaboratrices dont deux qui sont au surplus élues dans le Tarn sont membres de l’équipe parlementaire du sénateur Philippe Folliot*, la date du 21 avril a donc revêtu une importance symbolique toute particulière.

En effet, le 21 avril 1944, alors que la France est encore occupée (le débarquement en Normandie n’aura lieu qu’en juin 1944, le débarquement de Provence en août), une ordonnance prise par le Gouvernement provisoire à Alger alors dirigé par Charles de Gaulle, établit le droit de vote universel et l’éligibilité des femmes. Les Françaises voteront pour la première fois en 1945, lors du rétablissement de la légalité républicaine sur le territoire hexagonal.

Malgré cette avancée incontestable en termes de droit civiques, 80 ans après, force est de constater que ce n’est pas le cas partout dans le monde, de même, qu’il “reste beaucoup de chemin à faire pour l’égalité” en France.

*Marie-José KERBORIOU GUIRAUD est sénatrice suppléante, vice-présidente de la Communauté d’agglomération de Castres-Mazamet en charge des fonds de concours et des équipements culturels et sportifs du bassin Mazamétain, conseillère municipale à la mairie de Mazamet.
Julie CAPO ORTEGA est maire-adjointe à la mairie de Castres, en charge de la famille et la petite enfance, elle siège également au sein de la communauté d’agglomération de Castres-Mazamet où elle est en charge du handicap.

80 ans du droit de vote des femmes en France “Il reste beaucoup de chemin à faire pour l’égalité ici, pour les droits civiques partout”