républicains ?!

Édito de la lettre d’information n°103 du 18 novembre 2011

Une fois encore nous ne pouvons que déplorer le spectacle consternant que nous offre l’actualité politique de notre pays. Spectacle d’autant plus affligeant que la France et l’Europe doivent actuellement relever des défis majeurs, dont l’enjeu dépasse largement les oppositions partisanes et les petits arrangements pré-électoraux. Hélas, la démagogie et les bassesses politiques ne sont l’apanage de personne, et semblent être d’ailleurs équitablement partagés par les deux principales formations politiques de notre pays. Tout cela me conforte dans l’idée que nous avons, nous centristes, la responsabilité d’élever le débat en l’axant uniquement sur les problématiques ayant trait à l’intérêt général.

Tout au long de la semaine, le roman médiatique fut largement dominé par les négociations menées entre le parti socialiste et Europe Écologie les Verts. A cette occasion, les tergiversations du candidat socialiste et son incapacité à fixer un axe politique précis suscita de légitimes interrogations sur son aptitude à diriger notre pays. Pis, au-delà du débat engagé sur le nucléaire, dont la tenue est on ne peut plus fondée, cet accord semble avoir davantage été guidé par des motivations électoralistes que par un souci réel de servir les intérêts nationaux. Une tranche nucléaire contre une circonscription fera très cher l’élu Vert au Palais Bourbon.

Et malheureusement au plan local, on retrouve ces chicayas politiciennes. La fédération socialiste du Tarn n’a pas besoin des Verts pour être en désaccord. Et pas besoin du « Mox », une simple question d’investiture suffit à enflammer les cadres dirigeants du PS tarnais à l’approche des élections législatives. Ces derniers temps, selon les termes des élus socialistes de terrain sud-tarnais, les « tripatouillages » du premier secrétaire départemental Gérard Poujade, méprisant le vote des militants, font plus aux yeux de nos concitoyens pour la cause politicienne que pour la noble Politique.

Je le répète : en ces temps de crise l’unité nationale est un devoir, et une majorité centrale de tous les Républicains, des socialistes responsables aux UMP responsables, n’est pas une gageure mais une nécessité pour redresser le pays.

 

Amitiés,

Philippe Folliot.

républicains ?!