DANS LA PRESSE – TARN LIBRE –
Face aux défis d’un monde instable, la France doit se préparer. Mais la démocratie exige que les choix stratégiques soient partagés.
DaFace aux défis d’un monde instable, la France doit se préparer. Mais la démocratie exige que les choix stratégiques soient partagés.
Dans un contexte international marqué par l’agressivité persistante de la Russie, les tensions croissantes en Europe de l’Est, et une politique américaine dont les priorités fluctuent, la question de notre sécurité collective n’a jamais été aussi cruciale. L’annonce de la création d’un service militaire volontaire s’inscrit dans cette logique de préparation et de résilience. Cette initiative, si elle est bien conçue, peut renforcer le lien armée-nation, éveiller les consciences citoyennes et préparer notre pays aux défis de demain.
Je salue cette volonté de mobilisation, car la défense de la France ne repose pas seulement sur nos forces armées, mais aussi sur l’engagement de chaque citoyen. Depuis des années, je défends l’idée que notre sécurité ne se décrète pas : elle se construit, se partage et s’anticipe. Un service militaire volontaire, s’il est accessible, inclusif et ambitieux, peut jouer un rôle clé dans cette dynamique.
Cependant, une question majeure persiste : pourquoi le Parlement n’a-t-il pas été associé en amont à cette décision ?
Les enjeux sont considérables. Les conséquences financières – comment sera-t-il financé ? –, opérationnelles – quelle sera son articulation avec les forces existantes ? –, et territoriales – comment sera-t-il déployé sur l’ensemble du territoire, y compris dans les outre-mer ? – méritent un débat approfondi. La représentation nationale, garante de l’équilibre démocratique, doit être au cœur des choix qui engagent l’avenir de notre défense. Or, force est de constater que cette consultation n’a pas eu lieu.
La défense de la France n’est pas une affaire de technocrates ou de décisions unilatérales. Elle est l’affaire de tous : élus, citoyens, forces armées. Le Parlement, en tant que lieu du débat public et du contrôle démocratique, doit pouvoir examiner, amender et valider les projets qui concernent notre souveraineté et notre sécurité. C’est une question de transparence, mais aussi d’efficacité : les lois et les réformes les plus durables sont celles qui émergent d’un dialogue ouvert et exigeant.
Un sursaut républicain, oui. Mais dans le respect des institutions.
Je resterai attentif aux modalités de mise en œuvre de ce service militaire volontaire, et je porterai au Sénat la nécessité d’un débat parlementaire à la hauteur des défis qui nous attendent. La France a besoin d’une défense forte, moderne et unie. Elle a aussi besoin d’une démocratie vivante, où les décisions stratégiques sont prises avec le peuple, et non sans lui.
Dans les semaines à venir, il faudra veiller à ce que ce projet fasse l’objet d’un examen rigoureux. En tant que membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, je serai particulièrement attentif aux détails de sa mise en œuvre, aux arbitrages financiers et à son impact sur nos territoires. Il appartiendra au Parlement d’interroger le gouvernement sur ses modalités pratiques, de proposer des amendements pour en améliorer la portée, et d’organiser des consultations avec les acteurs concernés – forces armées, collectivités locales et société civile. La défense de la France exige des réponses à la hauteur des enjeux, mais aussi une méthode irréprochable : c’est ce que les prochains débats devront garantir.
La sécurité de notre pays ne se limite pas à des annonces. Elle se construit par l’action, le dialogue et la confiance. C’est cette voie que je défendrai, pour une France plus forte et plus unie.ns un contexte international marqué par l’agressivité persistante de la Russie, les tensions croissantes en Europe de l’Est, et une politique américaine dont les priorités fluctuent, la question de notre sécurité collective n’a jamais été aussi cruciale. L’annonce de la création d’un service militaire volontaire s’inscrit dans cette logique de préparation et de résilience. Même si le SMV ne concernera qu’une très faible proportion d’une classe d’âge et pas forcément ceux qui en auraient le plus besoin cette initiative, si elle est bien conçue, peut renforcer le lien armée-nation, éveiller les consciences citoyennes et mieux préparer notre pays aux défis de demain.
Je salue cette volonté de mobilisation, car la défense de la France ne doit pas reposer seulement sur nos forces armées, mais aussi sur l’engagement de chaque citoyen. Depuis des années, je défends l’idée que notre sécurité ne se décrète pas : elle se construit, se partage et s’anticipe. Un service militaire volontaire, s’il est accessible, inclusif et ambitieux, peut jouer un rôle clé dans cette dynamique.
Cependant, une question majeure persiste : pourquoi le Parlement n’a-t-il pas été associé en amont à cette décision ?
Les enjeux sont considérables. Les conséquences financières – comment sera-t-il financé ? –, opérationnelles – quelle sera son articulation avec les forces existantes ? –, et territoriales – comment sera-t-il déployé sur l’ensemble du territoire, y compris dans les outre-mer ? – méritent un débat approfondi. La représentation nationale, garante de l’équilibre démocratique, devrait être au cœur des choix qui engagent l’avenir de notre défense. Or, force est de constater que cette consultation n’a pas eu lieu.
La défense de la France n’est pas une affaire technocratique ou de décisions unilatérales. Elle est l’affaire de tous : élus, citoyens, forces armées. Le Parlement, en tant que lieu du débat public et du contrôle démocratique, devrait pouvoir examiner, amender et valider les projets qui concernent notre souveraineté et notre sécurité. C’est une question de transparence, mais aussi d’efficacité : les lois et les réformes les plus durables sont celles qui émergent d’un dialogue ouvert et exigeant.
Un sursaut républicain, oui. Mais dans le respect des institutions.
Je resterai attentif aux modalités de mise en œuvre de ce Service Militaire Volontaire, et je porterai au Sénat la nécessité d’un débat parlementaire à la hauteur des défis qui nous attendent. La France a besoin d’une défense forte, moderne et unie. Elle a aussi besoin d’une démocratie vivante, où les décisions stratégiques sont prises avec le peuple, et non sans lui.
Dans les semaines à venir, il faudra veiller à ce que ce projet fasse l’objet d’un examen rigoureux. En tant que membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, je serai particulièrement attentif aux détails de sa mise en œuvre, aux arbitrages financiers et à son impact sur nos territoires. Il appartiendra au Parlement d’interroger le gouvernement sur ses modalités pratiques, de proposer des amendements pour en améliorer la portée, et d’organiser des consultations avec les acteurs concernés – forces armées, collectivités locales et société civile. La défense de la France exige des réponses à la hauteur des enjeux, mais aussi une méthode irréprochable : c’est ce que les prochains débats devront garantir.
La sécurité de notre pays ne se limite pas à des annonces. Elle se construit par l’action, le dialogue et la confiance. C’est cette voie que je défendrai, pour une France plus forte et plus unie.
