Une étape symbolique mais attendue : la première pierre de la rénovation de l’internat de l’hôpital de Castres-Mazamet a été posée ce mardi, lançant officiellement les travaux d’un chantier stratégique pour l’attractivité du centre hospitalier.
Dans un contexte de tensions sur les effectifs médicaux, en particulier dans les zones rurales et semi-rurales, l’hôpital mise sur un atout de taille : l’accueil des futurs médecins. « Il ne suffit pas d’avoir une offre de formation : encore faut-il que les conditions de vie suivent », a rappelé la direction du centre hospitalier devant les élus, représentants de l’ARS, vice président de la Région, élus et partenaires réunis pour l’occasion.
Le projet, porté avec le soutien des collectivités et de l’État, prévoit une modernisation complète du bâtiment existant, avec des chambres rénovées, des espaces communs repensés, et une mise aux normes énergétiques ambitieuse. « Offrir un cadre de vie digne à nos internes, c’est aussi investir dans la médecine de demain », a souligné un membre de la communauté médicale, évoquant la difficulté à fidéliser les jeunes professionnels en dehors des grandes métropoles.
Ce nouvel internat s’inscrit dans une politique plus large de valorisation de l’hôpital de Castres-Mazamet, déjà engagé dans plusieurs projets de transformation. La livraison est prévue d’ici la fin 2025. L’objectif est clair : que les internes, en plus de se former ici, aient envie d’y rester.
Dans un territoire en quête de réponses face à la désertification médicale, cette première pierre n’est pas qu’un symbole. Elle est l’affirmation d’une volonté : celle de construire, pierre après pierre, une médecine de proximité durable.

