La France qui gagne

En ce début d’année, j’ai choisi d’être résolument positif. Alors que les premiers résultats de l’action du Président de la République et du Gouvernement que je soutiens à l’Assemblée se font ressentir, c’est de la France qui rayonne et qui gagne dont je veux vous parler.

En effet, un peu plus de six mois après l’élection d’Emmanuel MACRON à la Présidence de la République, de nombreux engagements ont été tenus. Sur la plan économique, la réforme du Code du travail a été adoptée, et l’exonération de la taxe d’habitation étalée sur trois ans actée. En matière d’Education, les classes bi-langues et l’enseignement optionnel du latin et du grec ont été rétablis. Les classes de CP et de CE1 en Zones d’Education Prioritaires ont été dédoublées et la réforme de l’accès à l’université votée. Une première loi rétablissant la confiance dans l’action publique a été débattue alors que prochainement la réforme constitutionnelle devrait définitivement et durablement transformer la vie politique et publique dans notre pays. Enfin, dans les prochains mois, seront débattus la nouvelle Loi de Programmation Militaire, la réforme de l’Apprentissage, du Logement, du Baccalauréat ou encore celle pour la Croissance et l’Activité économique….

Aussi, comme j’ai déjà eu l’occasion de l’affirmer il y a peu dans l’Hémicycle, notre pays devient champion du monde de l’organisation de grands événements sportifs ! Après l’Euro de foot en 2016, les championnats du monde de handball, du lutte ou de hockey sur glace en 2017, nous accueillerons coup sur coup la Ryder Cup de golf, le troisième événement sportif au monde, la Coupe du monde de rugby « France 2023 », puis le premier, les Jeux Olympiques de Paris 2024. Sans parler du Tour de France qui est une exceptionnelle vitrine pour notre pays, ces manifestations revêtent une importance capitale à plusieurs titres :

  • Economique : les retombées sont très importantes et permettent de créer des emplois et du dynamisme économique. En effet, à titre d’exemple, selon une étude du Centre de droit et d’économie du sport (CDES) de Limoges, l’impact des Jeux à Paris pourrait être de 5,3 à 10,7 milliards d’euros sur la capitale et la région francilienne. En termes d’emplois, il y aurait une création de près de 250 000 tous métiers confondus. Enfin l’attractivité de notre pays serait renforcée ce qui permettrait à la France d’aimanter de nombreux investissements étrangers. Dans le même temps, les prévisions pour « France 2023 » tablent sur une création de 17 000 emplois, 68 millions de bénéfices dont 80% pour le développement du rugby et 2,4 milliards d’euros de retombées économiques directes ou indirectes pour la France.
  • Sociale : autour du sport, c’est un véritable brassage qui se déroule, avec pour certains événements la volonté d’avoir une véritable stratégie d’ouverture vers de nouveaux horizons. Tout le monde se souvient de l’effet positif de la Coupe du monde de football 1998 avec la génération Black-Blanc-Beur, ou de l’engouement autour de l’équipe de France de rugby en 2007, plus particulièrement après le remarquable quart de finale remporté contre les prestigieux All-Blacks. Seul un évènement sportif peut effacer les doutes et les tensions et transcender un peuple qui, uni, se retrouve derrière le drapeau tricolore chantant haut et fort l’hymne national.
  • Sociétale : quand un pays organise, participe et gagne, ce ne peut qu’être bon pour son image et surtout le moral d’un peuple. Toujours lors de la Coupe du monde de foot de 1998. De nombreux sondages avaient alors montré l’importance du parcours et de la victoire de l’équipe de France sur le moral des Français… et la popularité des dirigeants politique. Pendant la compétition, le pays ne parle que de cela, les problèmes sont relativisés et le pays ne vit plus quasiment que cet instant et à travers cet instant.

La France, nous ne l’aimons pas rétrograde et ratatinée comme certains déclinologues voudraient la rabaisser. Nous la voulons ouverte, dynamique, accueillante, fière, volontaire, solidaire … tout ce que le sport incarne si bien !

Amitiés,

Philippe FOLLIOT

La France qui gagne