L’île de Tromelin doit rester française !

Pourquoi notre pays accepterait-il de se rabaisser ? La France doit-elle douter à ce point d’elle-même pour qu’elle en arrive à « brader » ainsi sa souveraineté ?

Tromelin est une île d’un kilomètre carré située dans l’Océan indien (à 450 km à l’Est de Madagascar et à 535 km au Nord de l’île de la Réunion) et celle-ci est sur le point d’être concédée en gestion partagée sans contrepartie à l’île Maurice : ce bout de France est menacé par l’aveuglement de nos diplomates et par la lâcheté de certains politiques.

Tromelin n’a pas seulement connu une aventure humaine exceptionnelle, si bien décrite par Irène Frain (http://www.irenefrain.com/les_naufrages_de_lile_tromelin.php)… Elle génère 280 000 km² de Zone Economique Exclusive*, presqu’autant que la France continentale, Corse comprise : 345 000 km² !

Il n’est pas trop tard !

Car s’il a été signé en catimini le 1er juin 2010, le traité inique de « cogestion » de Tromelin avec l’île Maurice ne doit pas être ratifié.

–          Il est scandaleux car il concède en gestion partagée une partie de notre territoire sans aucune contrepartie : où est notre conception de la République « Une et indivisible » ?

 

–          Il est dangereux car il ne mettrait pas même fin aux revendications de l’île Maurice, sans parler du précédent créé de la sorte…

 

–          Il est unilatéral et déséquilibré car aucune réciprocité ou contrepartie ne sont prévues pour la France, qui serait perdante sur tous les plans.

 

De plus, s’il était, par malheur, ratifié, ce traité servira de fondement pour justifier, légitimer et accroître les revendications de Madagascar sur les îles Eparses, du Mexique sur la Passion – Clipperton voire, à terme, de l’Afrique du Sud ou de l’Australie sur les Terres Australes…

L’adoption de ce traité marquerait le début du démantèlement de notre domaine maritime, le deuxième au monde avec 11 millions de km², et la fin de la singularité française qui, si elle se croit continentale et européenne est en réalité maritime et mondiale….

Une mobilisation transpartisane avait écarté une première tentative de ratification en 2013 : aux côtés de Parlementaires de tous bords et de membres de la société civile, Tromelin avait pu compter sur la courageuse opposition du ministre de l’Outre-mer de l’époque, Victorin Lurel.

#Tromelindoitresterfrançaise

Non, Il n’est pas trop tard ! Mobilisez-vous, la nouvelle tentative de ratification de ce traité inique doit échouer… Il en va de l’honneur de l’Assemblée nationale que de montrer l’indépendance du Parlement et son souci de jouer un rôle de gardien des intérêts supérieurs du pays, de notre souveraineté nationale et du respect de l’article 1 de la Constitution française : « La France est une République indivisible » ! 

Signez en cliquant sur le lien ci-après pour empêcher la ratification de ce traité inique :  cliquer pour signer la pétition!

 

Pour plus d’informations, retrouvez l’interview de Philippe FOLLIOT paru dans Paris-Match en juillet 2013 : https://www.philippe-folliot.fr/wp-content/uploads/2013/07/Paris-Match-Tromelin-juillet-2013.pdf

 

 

Philippe Folliot, député du Tarn (UDI)

Gilbert Le Bris, député du Finistère (PS)

Laurent Furst, député du Bas-Rhin (LR)

L’île de Tromelin doit rester française !